Ne me juge pas
Ne me juge pas
Je reconnais la chance
Je Reconnais la chance
Quand je me réveille
Et quand je te vois
Les yeux pleins de sommeil
Tes bras autour de moi
J’ai un sourire fragile
Qui se pose doucement
Une larme entre les cils
Que témoigne ce moment
La vie est tellement belle
De ces petits détails
Le bonheur donne des ailes
Et des rires en pagaille
Je reconnais la chance
De t’avoir près de moi
C’est vrai quand on y pense
Que ferais-je sans toi ?
Je remercie la vie
De connaître l’amour
J’ai conscience de l’envie
Qui naît jour après jour
Je sais qu’il faut soigner
Ce précieux sentiment
Ne jamais l’égarer
Dans le désert du temps
Garder toujours en soi
Ces tous premiers instants
Quand je t’ai rencontré
Tout est devenu Grand
Chrys Deplagne
L'Amour entre Parenthèse
Il me suffit
Les protocoles, les convenances
Les « il est de coutume »
Moi je m’en balance
Les politesses, les règlements
Ces étiquettes, ces conventions
Je m’en moque éperdument
Croire près de toi lors d’une nuit de pleine lune
Entendre ton amour murmurer qu’il est doux
De suivre des yeux le mouvement de mon cou
Inventer des mots absents du dictionnaire
Passer du coq à l’âne et rire sans retenue
Etre une femme plus que d'imaginaire
Toutes ces réformes qu’il est d’usage
Le temps « donné » à la raison
Moi je ne veux pas être sage
Les contrats, les papiers
Ces rêves qui se déchirent
Je préfère oublier
Mais vivre avec toi et me mettre à nu
Les jours, les nuits, les matins très tôt
C’est là le bonheur dépourvu de tout
Le présent, le futur de notre avenir
Je ne les vois qu’au travers ton sourire
Et aujourd’hui je me dois de te dire
Que toi seul me suffit
Chrys deplagne
La faille
La faille
Imperceptible et minuscule
Fissure encore fragile
Une trace sur un mur
Révèle les impossibles
Il suffirait de presque rien
D’un mot ou d’un silence
Pour que se lâchent nos mains
Devant cette évidence
Et même sous le maquillage
Sous un masque de rire
Le plus beau camouflage
Ne dévoile que le pire
La faille explose
Fait des ravages
Sans faire de pause
Emporte tout sur son passage
Même ton visage
La faille explose
En débris de millions d’images
En dépit de toutes choses
L’amour fait ses bagages
Déjà l’espace se consume
Rétréci, je manque d’air
Je ne suis plus qu’une plume
Qui écrit à l’envers
Je nous croyais si fort
Au-delà de ces habitudes
Ou se cueillent les noces d’or
Loin des mers de solitude
La faille explose
Fait des ravages
Sans faire de pause
Emporte tout sur son passage
Même ton visage
La faille explose
En débris de millions d’images
Mais le vent les dépose
Sur la route d’un nouveau voyage
Chrys Deplagne
Pour toi, je referai le Monde
Si derrière le jour
Tu ne vois plus la nuit
Et si derrière l’amour
Y’a des sens interdits
Si derrière ton masque
Plus rien ne te sublime
Et si derrière tes frasques
Tous tes rêves se débinent
Si derrière les murs
Tu dors le coeur parterre
Et si derrière l’azur
Tout est feu et enfer
Alors pour toi ...
Je referai le monde
J’embrasserai la ville
Je blanchirai les bombes
Te chant’rai « Imagine »
Je repeindrai la toile
Avec d’autres couleurs
Raserai les fleurs du mal
Qui poussent dans les coeur
Si aux pieds des arbres
Tu ne peux plus rêver
Et si avec le marbre
On construit des cités
Si derrière un sourire
Tu vois couler des larmes
Et si derrière le pire
Tu ris à fendre l’âme
Alors pour toi ...
Je referai le monde
J’embrasserai la chance
Je blanchirai les ombres
Gommerai la souffrance
Pour de bon
Pour de Bon
Tomber comme une feuille s’envole
Et se poser
En douceur sur le sol
Attendre tes baisers
Jouer de nos mains,
oublier la pudeur
Trembler de chaud
Entendre battre ton cœur
Ma peau contre ta peau
Jouir de cet instant
plus fort que les autres
M’abandonner
Ouvrir toutes les portes
Même les endroits secrets
Pleurer sans comprendre,
lâcher toutes émotions
Te regarder
Lire dans tes yeux la passion
Et encore t’embrasser
Crier mon désir,
supplier si fort
Partir en délire
Mon corps contre ton corps
Confondre le plaisir et le mot "avenir"
Trouver des verbes,
faire durer notre histoire
Te dire « Je t’aime »
Les matins, le midi et tous les soirs
J’ai si peur du vent, l’automne, les saisons
Les feuilles mortes, sur le sol resteront
Tes baisers se poseront-ils- sur mon front ?
Doucement murmureras-tu mon prénom ?
Les battements de nos cœurs en fusion
Nos corps seront-ils alourdis de passion
ET aurais-je alors la certitude
Que tu m’aimes pour de bon
Chrys Deplagne
Impair et Passe