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Le blog de Chrys
13 mai 2014

Il est des rêves ...

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Il est des rêves que l’on admire
Dans le reflet d’un rétroviseur
Comme une fenêtre sur l’avenir
Qui reste close de toutes nos peurs
Des amours mortes par les non-dits
Puis des questions qui nous taraudent
Aurions-nous dû, aurions-nous pu
Trouver le filon d’une émeraude ?
Il est des rêves qui nous poursuivent
D’une ombre si proche de nos vies
Comme une fenêtre sur le passé
Qu’on ose ouvrir par nostalgie
Chrys Deplagne
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9 mai 2014

Pour éviter le pire

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Pour éviter le pire

Je déambule sans joie

Le choix n’est pas facile

Tout me parle de toi

Et je me sens fragile

Je me cache sous une armure

Imprégnée de chagrin

Mon cœur n’est que blessure

Il a lâché ta main

 

On aurait pu laisser

S’installer la distance

Au risque de briser

Notre amour en silence

J’aurai dû te parler

Te crier que je t’aime

Mais je dois m’en aller

Redevenir moi-même

 

Il me faut taire les larmes

Les comment les pourquoi

Gommer les bleus à l’âme

Qui laissent le cœur en croix

Il me faut fuir l’instant

Pour éviter le pire

Nos cris, nos sentiments

Et nos nuits de délires

 

J’aimerais oublier

La porte qui se referme

Sur ton regard mouillé

Et bannir ce dilemme

Narguer les souvenirs

Les illusions, les scènes

Et ne pas te maudire

Pour que tu me retiennes

 

Mais il faut taire les larmes

Les comment les pourquoi

Gommer les bleus à l’âme

Qui laissent le cœur en croix

Il me faut fuir l’instant

Pour éviter le pire

Nos cris, nos sentiments

Pour un autre avenir

 

Chrys Deplagne
2 mai 2014

Je ne peux te promettre Une vie sans turbulences

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Je ne peux te promettre
Une vie sans turbulences
Mais j’abriterai
Nos rires et nos silences
 
Les bouffées de chaleur
Sous un parasol
Et quand le ciel pleure
Déroulerai une étole
 
Qu’importe le temps
Le caprice des saisons
Par-delà  les vents
Ou les conspirations
 
Je déplierai mes ailes
Nous mettrais à l’abri
Et pieds nus sur la stèle
Nous danserons sous la pluie
Chrys Deplagne

 

1 mai 2014

Ma fille

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Ma Fille
Comme une invitée surprise
Surgissant de nulle part
Débarque en terre conquise
Sur le dos du hasard
 
Tout de suite je l’avoue
Nous avons paniqué
Nous étions jeunes et fous
Et encore tout à prouver
 
Alors serions-nous
Seulement à la hauteur
Pour ce grand rendez-vous
Dont tu nous faisais l’honneur ?
 
L’hiver s’en allait
Nos doutes l’ont suivi
Et au début de l’été
Toi tu es arrivée        
 
Les jours, les années
Se sont succédés
Voilà maintenant
Que tu as dix-huit ans
 
Les traits de ton visage
Me rappellent l’insouciance
J’avais presque ton âge
Le jour de ta naissance
 
Je ne peux m’empêcher
De penser qu’à ton tour
Tu vas t’envoler
Vers de nouveaux amours
 
Ainsi va la vie
Ainsi va le temps
Tu as tellement grandi
Ma fille, mon enfant.
 
Chrys Deplagne
29 avril 2014

Un jour d’avril sous une pluie de printemps

depart

 

 

Un jour d’avril sous une pluie de printemps
 
C’était un jour d’avril sous une pluie de printemps
Un arc-en-ciel fragile luttait contre le vent
La couleur s’effaçait esquissant la lumière
Et mon regard s’élevait vers l’envol de ma mère
 
Je recherchais des ailes pour voler à mon secours
Minuscule étincelle en pointillés d’amour
Tu t’es présenté comme la providence
Une porte à ouvrir, une réponse bienveillante
Tu disais me guérir, m’emmener bien plus loin
Mais la poignée de ta porte m’est restée dans les mains
 
Ton âme charitable, ta grande générosité
Exigence imposable en crédit d’intérêt
Tu t’es cru le sauveur ; Moïse sauvé des eaux
Habile imposteur des droits du très-haut
 
Au nom de l’amour, j’étais à ta merci
Et ma vie sous contrôle de tes rêves, tes envies
De toute mon impuissance, je voulais que tu m’aimes
Sans aucune exigence que celle d’être moi-même
 
Tes sourires du matin face au miroir de la salle de bain
Éclairaient ton visage d’entières satisfactions
Nourrissant le pouvoir de tes grandes ambitions
 
Tu résumais d’une phrase ta vision du bonheur
Amasser plus d’argent pour être le meilleur
 
Un jour moi aussi, j’ai voulu agrandir
L’espace de nos vies et du temps à venir
C’était un jour d’avril sous une pluie de printemps
Au plus intime de ma chair, grandissait un enfant
 
Tu as menacé, pleuré ou fais semblant
Puis exigé le droit de mon avortement
J’ai lu dans tes yeux le reflet de la peur
Quand j’ai résisté, défié Ta Grandeur
 
Ce n’était pas encore l’heure de la rébellion
Tu as saisi la faille, rattrapé ta domination
 
Puis les jours d’avril sous une pluie de printemps
Se sont succédé inexorablement
Je viens de m’éveiller, j’ai déjà 38 ans
Tu es à mes côtés sans l’être vraiment
Je suis parfois ta femme, ta chose, ton habitude
Soumise, aimante et fiable, tremblante de solitude
De cette lumière puissante qui comme toi éblouit
Je préfère la douceur d’une flamme de bougie
 
Je n’attendrai pas avril, ni une pluie de printemps
Je reprends le pouvoir, te laisse l’or et l’argent
Quand tu trouveras cette lettre, cette fois je serais loin
Des choses que je regrette et dont tu ne peux plus rien
 
Le pouvoir est immense quand on peut le donner
Une arme toute puissante dont tu as abusé.
Chrys Deplagne
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26 avril 2014

Tu meurs ... Il en existe de toutes sortes, parfois bénignes et quelquefois malignes

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Tu meurs

Quand est-elle née ? Nul vraiment ne le sait

Son âge ne mérite pas l’importance d’une fête d’anniversaire

Comment souffler sur la souffrance qui s’est immiscée dans ta chair

Une bille de verre, une balle perdue ou le revers d’un mal qui tue

Certains disent qu’une peine immense, un abandon

Bâtisse tumeur et sa maison, ont-ils tort ? Ont-ils raison ?

Et ces pardons qu’on ne peut plus faire

Etaient-ils des armes contre la guerre ?

Voleuse de vie, pilleuse de temps, du sourire de tes petits-enfants

Mais reste toujours la lumière

De ce soleil que fut ma mère.

 

Chrys DEPLAGNE

 

 

23 avril 2014

La vie est un manège

la vie est un manège copyright

 

 

La vie est un manège

C'était un jour d'avril, à l'aube d'une journée pleine de promesses aux couleurs du printemps.

Nous étions réunis autour de la table du petit déjeuner que d'une humeur joyeuse, j'avais dressée dans le jardin.

L'herbe était verte et cette odeur de campagne que j'aime tant, se mélangeait à la musique apaisante s'échappant du cerisier en fleur.

Je me délectais du rire de mes garçons, souriais en les regardant croquer goulument dans les tartines recouvertes de chocolat. J'attrapai également au vol, le sourire de mon mari savourant son thé préféré.

Puis ma fille a débarqué, tel un tourbillon, dans sa chemise de nuit en dentelle, plus légère que sa voix grave, encore ensommeillée ;

- Il fait trop beau ! On ne peut pas rester là aujourd'hui ! La campagne y en a marre. Et si on allait à Paris ? Les garçons, ça vous diraient de monter tout en haut de la tour Eiffel ?!

J'ai bien tenté de protester, mais à peine avais-je ouvert la bouche que mes oreilles me firent mal. Les petits s'étaient mis à hurler de joie.

"La bourrique"! En mettant ses petits frères dans sa poche, elle venait de triompher par ko !

A force de ne faire que passer "devant", à force de protester "une autre fois". Pour eux, c'était le vraijour ! Inutile d'essayer d'argumenter.

Adieu le silence de mon jardin à l’abri des regards. Adieu la quiétude ! Bonjour le bruit, la foule et les bouchons inévitables de la capitale.

Pourtant, ce jour-là ne fut pas comme les autres. Il se devait surement d'être spécial. En arrivant sur l'A13, habituellement bondée, la circulation était agréable et les panneaux indiquaient même un périphfluide.

Au pied du monument historique le plus visité du monde, des touristes, oui, mais pas l'affluence auquel je m'attendais.

Mais ce fut, tout en haut, presque au sommet de la tour Eiffel, que je pris conscience de certaines choses, de vérités inconscientes, endormies et pourtant tellement réalistes.

Comment vous décrire ces sentiments ? Ces émotions ? Peut-être par la photo que ma fille a réalisée ce jour-là...

On peut y voir la vie, on peut y voir le temps, on peut comprendre que le monde est aussi grand que nous sommes petits.

Quand  j’ai regardé le cliché de ma fille, j’y ai vu toute ma vie. Des images floutées, des visages lointains, des souvenirs brulants, et puis des détails infimes brodés d’instants aussi délicats que la dentelle tourbillonnante de sa chemise de nuit. Elle s’était levée avec une idée venteuse, aérienne, magique.

J’ai pu voir la roue de la vie, pareille à un manège qui tourne, tourne et tourne encore mais repasse toujours par l'endroit où l'on est monté.

Cette photo est désormais mon fond d’écran, accrochée à mon cœur, me rappelant que la vie passe toujours plus vite qu’on ne l’imagine.

Quand je la regarde, je deviens plus tolérante, plus aimante, plus fougueuse aussi. Parfois quand je suis face à une difficulté, je fais une pause et je souffle…persuadée d’aider mon manège à tourner dans le bon sens.   

 

 

Chrys DEPLAGNE

22 avril 2014

L’envie d’être une femme

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L’envie d’être une femme 
 
Au-delà du moment
Où je pose mon sourire
Au-delà de l’instant
Où jaillit le plaisir
 
Je ravale des larmes
Qui font parties de toi
Et l’art d’être une femme
Se dessine sous tes doigts
 
Sous la caresse des mots
Tu me parle me rassure
Sur un coup de passion
Les cris et les injures
 
Tu viens et tu te perds
Jusqu’au fond de mon âme
Entends-tu ma prière
C’est mon corps qui réclame
 
L’envie d’être une femme
D’allumer dans tes yeux
Tous les feux tous les diables
Qui font partis du jeu
Même en sens interdits
Exploser de plus belle
Vivre à fond nos envies
Rejoindre l’Éternel
 
Plus loin que la lumière
Que j’ai mise à tes pieds
Au-delà des frontières
Où j’ai laissé aller
 
Le désir de tes mains
Qui me brûle et me calme
Pousser toujours plus loin
Ce besoin d’être une femme
Chrys Deplagne
20 avril 2014

Je sais

maoureux

 

Je sais

 

 

Il y aura des hauts, il y aura des bas, des bribes d’imperfection

Et des haussements de voix

Des réconciliations au fin fond de tes bras

Des tempêtes d’orages, suivi d’un arc-en-ciel

Des pluies diluviennes et un coucher de soleil

Je sais,

Il y aura des jours noirs de solitude

Puis des nuits d’amour, pleines de certitudes

Des vacances à la mer rangées dans des albums

Des souvenirs amers et des prises de valium

Je sais,

Tout comme la nature, quand elle reprend ses droits

Laisse sa signature, nous laisse tremblant de froid

Je sais que l’avenir réside dans ces instants

Que notre devenir n’échappera pas aux vents

 

Pourtant je te l’assure, sans une hésitation

Qu’importe si tout s’emmêle, même nos contradictions

J’aurais un parapluie et un paratonnerre

Capables de t’abriter sans te laisser dans l’ombre

Un abri secret où enfouir la colère

A nous deux, Je le sais

Nous referons le Monde.

 

Chrys DEPLAGNE

16 avril 2014

C'est aussi ta maison

c'est aussi ta maison

 

C'est Aussi Ta Maison
 
Il est de ces visages
Qu’on ne peut oublier
Souvenirs qui voyagent
Dans le temps les Années
 
Comment effacer les rires 
Le son de ta voix
Nos rêves impossibles
les peines et les joies
 
         Tu as croisé ma vie
      Sans penser à demain
      Dessiné des envies
      Tracé un chemin
 
      Posé la première pierre
      Creusé les  fondations
      Allumé la lumière
      Aujourd’hui ma maison
 
Les couleurs chatoyantes
des rideaux aux fenêtres
Les peintures si vivantes
Et ces meubles champêtres
 
Bien sur, ce n’est pas toi
Qui vit dans ces murs
Ce ne sont pas tes doigts
qui m'apaisent, me rassurent
 
Et pourtant cette maison
N’aurait pu voir le jour
Sans toutes les saisons
Sans tout cet amour
 
On a tous un prénom
Caché au fond du coeur
Ou se mêle la raison
Du présent au bonheur
 
      J’ai agrandi ma vie
     En pensant à hier
     Dessiné mes envies
     Choisi chaque pierre
 
      Tu as été l'une d'elles
      Au début des fondations
      Et Aujourdhui cette lumière
        Cest aussi ta maison

       

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